Le jeudi soir, au Cyclone Café, il ya des gens, et des disques qui vissent. En général, on mixe une série progressive : reggae, ragga, jungle, drum&bass, puis tek. En général, on sort un peu "énervés" du Cyclone, suivant la durée et l'intensité du set électronique.
Hier soir,j'ai retrouvé par hasard un vieux et spécial camarade, mais j'étais venu pour un allumeuse - à l'insu de mon plein gré.
Une fois sorti du bar, sous les ailes du chant de ces jeudis nocturnes, nous prenons la direction de la fac, pour déposer Lorraine et Raoul, des jeunes qui faisaient du stop devant le Cyclone.
Pendant le trajet, nous parlions si bien, tout animés d'une douce dinguerie, et une braise tombée de ma clope a bien sûr perforé ma chemise sur une surface significative, mais heureusement peu visible.
Plus tôt, je redescendais la rue Jean Chatel, celle du bar,et je fis une rencontre excentrique : une fille se jeta vers moi, me mit les mains au collet, en criant "Freddy, ou étais-tu ? "Moi, hurlant : "Je me suis perdu !" Elle me prit mon verre d'eau et m'en recracha un volume significatif sur ma chemise, qui en verrait d'autres tout à l'heure (cf plus haut)... j'y crois à peine moi même.
Je finis la soirée, seul, comme d'habitude, tandis que mon vieux fou d'ami fit une touche "sévère". J'enchainerai sur une morne journée à la fac, et les souvenirs de ce soir là s'effacèrent à la lumière du jour.